Marielle Debethune




I would like to propose, through creation, a poetic translation of a world that upsets me, putting my emotions in shells, membranes, walls - physiological, metaphysical, artificial, wraps, waterproof and protective ...
I watch the people dreaming about sealing, allergic to the slightest inside and outside aggression, that protect themselves as best as they can, about real or imagined dangers.In the shelter of a shell which becomes a double skin- protective shell, but also confinement’s bubble.
Soaked with loneliness, shaken by fear, they drag their shell along like a buoy. A shell like a sarcophagus, which they can untangle from only after a grueling fight, at the price of an assumed, unalterable, sublimated skinning.

Je souhaite proposer, à travers la création, la traduction poétique d’un monde qui me perturbe, enfermant mes émotions entre des coquilles, des membranes, des murs –
des enveloppes physiologiques, métaphysiques, artificielles, waterproof et protectrices... 
    J’observe les gens qui rêvent de se confiner, allergiques à la moindre agression extérieure ou intérieure, qui se protègent autant qu’ils peuvent des dangers, réels ou imaginaires. À l’abri d’une carapace qui devient comme une seconde peau – une carapace protectrice, mais aussi une bulle de confinement.
    Gorgés de solitude, tremblants de peur, ils entraînent leur carapace comme une bouée. Une carapace comme un sarcophage, dont ils ne peuvent se délivrer qu’après une lutte éreintante, au prix d’un dépouillage assumé, inaltérable, sublimé.